Alors que s’ouvre une deuxième année depuis que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré le statut de pandémie pour le virus responsable de la COVID-19, un sentiment d’espoir renouvelé se fait jour, à mesure que nous constatons les progrès accomplis dans notre lutte mondiale contre la maladie. L’autorisation de multiples vaccins dans différents pays et la montée en puissance des programmes de vaccination incitent à l’optimisme.
Les derniers résultats de la cinquième édition de notre Étude relative à l’impact mondial de la COVID-19, que vous pouvez consulter ici, reflètent les premiers effets de cet élan d’optimisme sous la forme d’une attitude plus positive vis-à-vis de tous les aspects touchant au bien-être.
Un impérieux besoin de retour à la normale
Tandis que nous continuons à supporter les aléas des confinements et des restrictions visant à éradiquer la pandémie, une nostalgie de la «normalité» de la vie d’avant se manifeste, après de longs mois durant lesquels nous avons dû nous adapter, changer et faire face. Dans le prolongement de la précédente vague de résultats d’octobre, la Thaïlande a reculé de 1,4 point, en dépit de son plus important foyer unique, tout comme l’Espagne et Hong Kong, dont les résultats sont restés au plus bas tandis que les confinements imposés par la pandémie se sont poursuivis.
À l’inverse, les marchés au sein desquels la vaccination a débuté, ou était sur le point d’être approuvée, apparaissent sous un jour différent. Les EAU et le Royaume-Uni ont progressé de 1,8 et 1,6 points, respectivement. Ces augmentations n’ont été dépassées que par la Nouvelle-Zélande et Taiwan, où les restrictions liées à la COVID-19 ont été jugées suffisamment efficaces et pratiquement supprimées. Leurs notes globales s’améliorent ainsi de 2,7 et 2,5 points, respectivement.
La pandémie perdure, la fatigue s’installe
En tant que communauté mondiale, les individus partagent tous leur expérience de la pandémie et de son alternance de hauts et de bas, et les résultats de notre dernière étude révèlent qu’une fatigue s’est installée. Dans le cadre des précédentes éditions de l’étude, les personnes interrogées déclaraient se préoccuper davantage de leur santé physique et choisissaient pour la plupart de pratiquer une activité tout en restant à la maison, dans le respect des confinements. Cependant, en décembre 2020, cet enthousiasme à l’égard de l’activité physique semblait s’essouffler, comme en témoigne la baisse enregistrée sur différents marchés, tels que Singapour, la Thaïlande et les États-Unis.
Davantage de temps consacré à la famille au sein de nombreux marchés
Les résultats portant sur le bien-être global de la famille demeurent solides au sein de la plupart des marchés. Les personnes interrogées continuent en effet à accorder une grande priorité au temps qu’elles consacrent à leur famille, ce qui peut constituer un avantage à long terme de la pandémie. 40% des personnes interrogées déclarent avoir la possibilité de passer du temps avec leurs proches. Sur de nombreux marchés, les résultats obtenus dans ce domaine sont plus encourageants que ceux de la dernière étude, en octobre. Par exemple, dans les EAU, 57% des personnes interrogées déclarent avoir passé de très bons moments en famille, contre seulement 53% en octobre; en Espagne, ce résultat progresse et passe de 46 à 50%; au Royaume-Uni, il passe de 32 à 39% tandis qu’à Singapour, il atteint 37%, contre 30% auparavant.
La santé virtuelle désormais solidement établie
Selon les résultats de la dernière étude de Cigna, la valeur de la santé virtuelle n’est plus à prouver. 59% des personnes interrogées déclarent qu’elles choisiraient d’obtenir un diagnostic par ce biais, contre 41% seulement avant la pandémie. Cette tendance en faveur d’une utilisation croissante des applications dédiées à la santé et au bien-être semble devoir se poursuivre, puisque 80% des personnes interrogées à travers le monde déclarent qu’elles envisageraient de recourir à des interactions virtuelles, voire même de les privilégier, pour obtenir des conseils santé d’ordre général dans des domaines tels que l’alimentation et le mode de vie, au détriment d’une consultation en face à face.
La santé virtuelle suscite également un vif intérêt lorsqu’il s’agit d’obtenir un soutien dans le domaine de la santé mentale, notamment par le biais d’une thérapie et de conseils. En effet, 69% des personnes interrogées à travers le monde déclarent qu’elles envisageraient de recourir à des consultations virtuelles, voire même de les privilégier. Cette tendance est encourageante puisqu’il est possible d’étendre rapidement la fourniture de soins de santé mentale dans le monde entier.
Même si l’impact futur de la pandémie demeure incertain, une chose est claire: selon les résultats de la dernière étude de Cigna, la pandémie continue à transformer la façon dont les individus perçoivent les aspects clés de leurs vies, tels que la famille, l’argent, la santé physique, les liens sociaux et le travail, qui tous influencent leur santé globale. Cela offre sans aucun doute aux employeurs et à leurs employés l’opportunité de réinventer l’avenir du travail, notamment dans les domaines de la santé générale, de la santé mentale et du bien-être, afin de parvenir à de meilleurs résultats en matière de santé, au bénéfice de tous.